Quatre entreprises réputées, des fleurons dans la région, considèrent important leur rôle de partenaires et d’ambassadeurs dans la tenue du 5e salon Mission emploi Arthabaska-Érable, le vendredi 18 novembre, qui réunira, au
Centre des congrès de Victoriaville, une soixantaine d’entreprises avec plus de 1500 postes à pourvoir.
Les représentants du Groupe Anderson de Chesterville, de GRYB de Victoriaville, de Bateaux Princecraft de Princeville et d’Industries Machinex de Plessisville ont tous souligné leur fierté de participer à cet événement qualifié
d’incontournable dans le contexte de rareté de la main-d’œuvre.
Groupe Anderson appuie le salon depuis sa première édition. « Ce n’est pas seulement une chance de se faire valoir, mais la participation de toutes les entreprises permet de faire briller le dynamisme économique de Victoriaville
et sa région afin d’y attirer des talents et de soutenir la pérennité de notre économie locale », fait valoir le président-directeur général, Patrice Desrochers.
Son entreprise, qui exporte dans plus de 25 pays, se spécialise dans la fabrication de machineries agricoles, un secteur d’avenir et en croissance continue, note le dirigeant.
Comptant 140 employés, elle en recherche d’autres, comme des monteurs-assembleurs et des techniciens en génie industriel.
Patrice Desrochers assure que la direction pose au quotidien des gestes pour le bien-être des employés. « Et qui dit bien-être, dit rétention. Nos pratiques humaines de gestion et la culture du bonheur font en sorte qu’on se positionne
très bien en matière de recrutement. Demandez à l’un des nos 140 ambassadeurs, ils vous parleront de l’esprit d’équipe et de l’ambiance de travail. On ne fait pas que le dire, on le vit quotidiennement », souligne le PDG qui invite les
futurs employés et les employeurs présents au salon à faire preuve d’authenticité. « Soyez authentiques et respectez vos engagements. Le bonheur, ça se choisit méticuleusement. »
Joueur d’impact dans l’industrie nautique, Bateaux Princecraft, qui célébrera ses 70 ans l’an prochain, trouve important aussi de prendre part à Mission emploi Arthabaska-Érable. « Il nous est important de contribuer au développement
économique de la région et à l’attraction des talents. On en a besoin si on veut poursuivre notre croissance », soutient le président Rodier Grondin.
La pandémie a généré des impacts importants pour l’entreprise. « Les embarcations ont été un élément de distanciation, fait-il remarquer. Nous avons augmenté de six fois nos ventes aux États-Unis dans de nouveaux marchés. On a
doublé en Ontario et réalisé à peu près six fois plus de ventes dans l’Ouest canadien. On n’a pas seulement profité d’un moment. Nous avons positionné l’entreprise pour le futur dans de nouveaux marchés. C’est ce qui est important. »
Bateaux Princecraft recrute un peu partout dans son organisation, des postes administratifs, mais elle a aussi besoin de travailleurs dans l’usine, de gens en ingénierie, en recherche et développement et en support à la production. « On
a besoin des bonnes personnes. Et je pense qu’on offre de bonnes conditions. Nous sommes un employeur de choix avec un produit de prestige. On prend soin de nos gens. Si des personnes recherchent des défis et veulent grandir
dans l’organisation, on est là pour leur offrir un environnement compétitif dans lequel il est plaisant de travailler », plaide le président.
Du côté de GRYB, on le sait, l’entreprise est en croissance constante. « Une croissance se fait de différentes façons. Dans notre cas, on est en acquisition d’entreprises un peu partout. Nous avons des enjeux et nous voulons encore
grandir », signale la directrice des ressources humaines, Audrey Marcoux, insistant elle aussi sur l’importance de s’impliquer dans le salon de l’emploi. « Il faut qu’on puisse faire le plus de bruit possible pour le recrutement, non seulement
de gens locaux, mais de personnes de l’extérieur », lance-t-elle.
Aux travailleurs, elle leur souligne l’importance d’avoir un milieu de travail adéquat. « C’est important d’avoir un milieu de travail où on est bien, où on est heureux. Si tel est le cas pour vous, demeurez avec ces employeurs qui sont bons
pour vous, suggère Mme Marcoux. Mais si vous n’êtes pas dans le bon poste ni dans le bon climat, alors venez rencontrer les employeurs, le 18 novembre. On peut faire une différence. Vous devez être bien au travail. N’hésitez pas à
questionner les employeurs sur leur mission, sur leurs valeurs. »
