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Les minorités visibles s’intègrent mieux au marché de l’emploi au Québec qu’en Ontario

浏览: 作者: 来源: 时间:2023-07-22 分类:新闻2
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Les néo-Québécois s’intègrent plus facilement au marché de l’emploi que les néo-Ontariens, révèlent mardi les plus récentes données de l’Institut de la statistique du Québec (ISQ).


Environ 74 % « des personnes issues de minorités visibles au Québec » en âge de travailler possèdent un emploi, contre seulement 70 % en Ontario.


« Au Québec, les taux d’emploi des personnes noires (78,8 %), des personnes arabes (70,8 %) et des personnes latino-américaines (76,2 %) sont plus élevés que ceux observés en Ontario 

(respectivement de 68,8 %, 57,4 % et 71,4 %) », précise le rapport de l’ISQ.


L’inverse se produit cependant pour les personnes d’ascendance asiatique. Ces derniers sont plus intégrés au marché de l’emploi en Ontario qu’au Québec, quoique dans une plus faible 

proportion.


Si être une femme et faire partie d’une minorité visible au Québec nuisent encore aujourd’hui dans l’obtention d’un emploi, ce désavantage tend à s’amenuiser avec les années. L’écart 

entre le taux d’emploi des femmes issues de minorités visibles et celui des autres femmes est passé d’environ 10 % en 2016 à environ 7 % en 2021, toujours selon l’ISQ.


Des raisons bien détaillées expliquent ces retards, soulignent les auteurs du rapport. Le manque d’expérience de travail au Québec, la difficulté à transférer ses compétences dans un nouveau pays, 

une connaissance limitée du français et l’absence de réseau professionnel sont tous des handicaps qui nuisent à l’intégration des néo-Québécois. La « discrimination » entre aussi en ligne de 

compte pour comprendre ces écarts, « en particulier pour les femmes », précise-t-on.


Ces écueils tendent à s’estomper auprès des immigrants de deuxième génération. « Chez les personnes non immigrantes », poursuit l’ISQ, « le taux d’emploi des personnes issues de minorités

 visibles (78 %) est comparable à celui des personnes qui ne sont pas issues de minorités visibles (77 %). »


Des écarts de salaire

 

La différence salariale reste importante entre les minorités visibles et le reste de la population québécoise, malgré des progrès chiffrés ces dernières années. Tandis que le revenu moyen annuel de 

celui-ci s’élevait à 56 350 $ en 2019, il était d’environ 43 840 $ pour celles-là. Il s’agit d’un écart relatif de l’ordre de 22 %.


En 2019, l’écart salarial grimpait à 25 %.


La population latino-américaine est celle qui souffre le plus de ce retard financier. La différence de revenu moyen annuel entre elle et le reste de la population oscille entre 26 % et 32 %, selon les

 données de 2021.


Néanmoins, les minorités visibles occupent chaque année une place plus importante dans le marché de l’emploi au Québec. Leur proportion a été multipliée par deux en 20 ans. Elle est passée 

d’environ 7 % en 2001 à près de 18 % en 2021.