L’emploi au Québec a peu varié en juillet en diminuant de 0,1 % et le taux de chômage a baissé en s’établissant à 4,1 % (- 0,2 point), selon Statistique
Canada.
Après avoir reculé au cours des trois mois précédents, l’emploi est demeuré stable dans la Belle Province au mois de juillet 2022.
Le nombre d’emplois à temps plein est resté presque inchangé par rapport au mois de juin en enregistrant une augmentation de 3 700 emplois, soit +0,1 %.
Les emplois à temps partiel ont cependant été moins prisés des Québécois puisque la province a recensé 8 100 travailleurs de moins (-1 %).
La province a connu un recul des emplois principalement dans le domaine du secteur public, avec notamment une baisse de 3,8 % des travailleurs dans les
services d’enseignement, ce qui représente 14 000 emplois en moins.
Même son de cloche dans le commerce de gros et de détail, avec une diminution nette de 1,8 % au Québec, soit 12 000 employés qui ont quitté le domaine.
Le taux de chômage du Québec est resté autour d’un creux record en atteignant 4,1 %.
«La situation de l'emploi au Québec est très bonne. Nous sommes à un niveau de chômage historiquement bas et nous venons de créer près de 10 000 emplois
dans le secteur privé», a réagi le cabinet du ministre des Finances, Eric Girard.
La tendance se vérifie dans la région métropolitaine de recensement (RMR) de Montréal où l’emploi a peu varié et le taux de chômage s’est maintenu à 4,7 %.
«Le rythme de création d'emploi de 2021 ne pouvait pas être maintenu. Nous n'anticipons pas de hausse du chômage ou des pertes d'emplois dans les prochains
mois malgré la hausse des taux d'intérêt, mais plutôt une croissance économique plus modérée et associée à des gains de productivité», a-t-il été précisé par le
cabinet.
Au niveau national, le taux de chômage est aussi resté assez stable en juillet en se maintenant à 4,9 % au Canada, alors que l’emploi a seulement baissé de 31 000
pour ce même mois.
La province voisine de l’Ontario a accusé un recul de 27 000 emplois par rapport au mois de juin (-0,4 %), quand le taux de chômage a augmenté de 0,2 point pour
s’établir à 5,3 %.
«Les baisses observées dans le travail à temps plein ont été contrebalancées en partie par les hausses enregistrées dans le travail à temps partiel», a souligné l’agence
fédérale.
L’emploi et le taux de chômage à 5,7 % ont toutefois peu varié dans la RMR de Toronto.