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Un salon de l’emploi à Montréal qui mise sur l’embauche des Autochtones

浏览: 作者: 来源: 时间:2023-06-09 分类:新闻1
Une pénurie de main-d’œuvre persistante...

Une pénurie de main-d’œuvre persistante, un taux de chômage historiquement bas et une économie postpandémie plus vigoureuse que prévu, l’emploi au Québec a le vent dans les voiles. C’est 

dans ce contexte jugé favorable que le salon de l'emploi autochtone MAMU! a ouvert ses portes vendredi en présentiel, afin de faciliter l’accès au marché du travail aux membres des Premières Nations

 et aux Inuit de la province.


Si Manomikalak arpente un à un les kiosques du salon de l’emploi autochtone MAMU!, c’est dans l’espoir de trouver un poste de qualité au Nunavik. L’Inuk qui réside depuis quatre ans à Montréal 

espère retourner bientôt chez lui, auprès de sa communauté.


Même si on a des services qui nous accompagnent pour trouver un emploi, cela reste difficile pour un Inuk de dénicher des jobs payantes en ville, raconte-t-il en entrevue.


L’homme de 31 ans souhaite travailler dans l’industrie minière, et un salon comme celui-ci, orchestré par la Commission de développement des ressources humaines des Premières Nations du Québec

 (CDRHPNQ), est l’endroit idéal pour rencontrer des recruteurs potentiels, déclare-t-il.


Ce n’est pas très accessible d’aller directement voir les employeurs dans les mines, alors qu’ici, ils sont très ouverts à répondre à nos demandes, précise celui qui se dit prêt à déménager sans délai.


Parmi la vingtaine d’exposants, plusieurs représentants d’entreprises minières sont d’ailleurs présents à ce salon de l’emploi. C’est le cas d’Yvon Paiement, 47 ans, de la Nation Abitibiwinni en 

Abitibi-Témiscamingue, qui a roulé plus de 500 kilomètres pour aller à la rencontre des candidats.


La mine Malartic veut davantage ouvrir ses portes aux communautés autochtones, car l’entreprise a déjà des ententes de collaboration avec quatre Premières Nations, celles de Lac-Simon, de Kitcisakik, 

de Long Point et de Pikogan.


M. Paiement rappelle que, d’ici quelques années, l’industrie minière va devoir pourvoir un nombre important de postes, environ plusieurs centaines rien que pour Malartic. La main-d’œuvre 

autochtone demeure jeune et dynamique et c’est l’occasion de commencer à former des candidats intéressés à œuvrer dans le secteur, souligne-t-il.