La députée fédérale de Manicouagan, Marilène Gill, déplore le retour à « la réalité du trou noir » après la décision du gouvernement fédéral de réinstaurer la modalité exigeant un minimum de 700 heures travaillées
pour obtenir des prestations d'assurance-emploi. La modalité entrera en vigueur le 25 septembre.
Le seuil minimum du nombre d’heures travaillées pour avoir accès à 14 semaines d’assurance-emploi sera rehaussé. Il passera de 420 heures à 700 heures. Il s'agit d'un retour au seuil prépandémique.
Depuis le 26 septembre 2021, une série de mesures concernant le système d'assurance-emploi avait été mise en place par le gouvernement fédéral afin d'atténuer les effets de la pandémie.
« Après une pause de deux ans, la réalité du trou noir cogne à la porte et le fédéral, encore une fois, préfère se cacher au lieu de prendre ses responsabilités. »
— Une citation de Marilène Gill, députée du Bloc québécois dans la circonscription de Manicouagan
Une situation que Line Sirois juge dramatique, compte tenu de l'occurrence des emplois saisonniers sur la Côte-Nord.
« C’est vraiment irresponsable qu’un gouvernement mette ça en place et que les gens n’arriveront peut-être même pas à se qualifier pour l’assurance-emploi », explique-t-elle.
Toutes deux s’entendent pour dire que cette situation signifie qu'en plus de devoir affronter le trou noir, certains prestataires ne pourront simplement plus se qualifier pour l’assurance-emploi.
La députée bloquiste Marilène Gill insiste pour trouver une solution pérenne, notamment en modifiant les critères d’admissibilité et une extension des semaines de prestation.
Les mesures temporaires à l'assurance-emploi prendront fin le 24 septembre prochain.