Dans les allées du salon de l’emploi et de la formation de Winnipeg, les nouveaux arrivants ont été nombreux mercredi à scruter les offres d’emplois des 38 entreprises présentes au centre des
congrès RBC et à rencontrer directement les recruteurs.
Mais une première expérience canadienne est déterminante aux yeux de certains recruteurs manitobains, ce qui peut être contraignant pour les chercheurs d’emplois.
Marce Ojeagbonyel est arrivé à Winnipeg il y a deux mois. D’origine nigériane, il est résident permanent du Canada et peut donc travailler à temps plein.
Le plus dur est d’obtenir la sécurité de l’emploi , explique-t-il. Il a travaillé comme comptable pendant 15 ans mais n’a pas encore eu d’emploi depuis son arrivée. Il sent déjà la pression financière
arriver. Je dois manger, j’ai mon loyer et j’ai ma famille , détaille-t-il.
Il pense que son expérience dans le système bancaire au Nigeria pourra peser dans la balance lorsqu’il rencontrera des recruteurs. Je peux travailler n’importe où, dans n’importe quelle autre
organisation , assure-t-il.
Dans les allées du salon de l’emploi et de la formation de Winnipeg, les nouveaux arrivants ont été nombreux mercredi à scruter les offres d’emplois des 38 entreprises présentes au centre des
congrès RBC et à rencontrer directement les recruteurs.
Mais une première expérience canadienne est déterminante aux yeux de certains recruteurs manitobains, ce qui peut être contraignant pour les chercheurs d’emplois.
Marce Ojeagbonyel est arrivé à Winnipeg il y a deux mois. D’origine nigériane, il est résident permanent du Canada et peut donc travailler à temps plein.
Le plus dur est d’obtenir la sécurité de l’emploi , explique-t-il. Il a travaillé comme comptable pendant 15 ans mais n’a pas encore eu d’emploi depuis son arrivée. Il sent déjà la pression
financière arriver. Je dois manger, j’ai mon loyer et j’ai ma famille , détaille-t-il.
Il pense que son expérience dans le système bancaire au Nigeria pourra peser dans la balance lorsqu’il rencontrera des recruteurs. Je peux travailler n’importe où, dans n’importe quelle autre
organisation , assure-t-il.
Selon le Nigérian, certaines sociétés ont refusé de l’embaucher parce qu’il n’a pas encore d’expérience professionnelle au Canada.
Certains recruteurs pensent au contraire que l’absence d’expérience au Canada ne devrait pas être une barrière. Il faut créer une porte d’entrée. Si on se borne sur le fait d’avoir une expérience
canadienne, vous mettez une barrière à tous les nouveaux arrivants , pense Jean Ndagijimana, recruteur pour un cabinet-conseil.
Selon Terry Buhay, consultant pour l’agence de publicité Media Classified Corporation, les personnes en recherche d’emploi doivent profiter du salon pour créer des liens. En se présentant
directement au comptoir des entreprises, les candidats sont d’emblée plus proches des recruteurs, pense le consultant.
Il reconnaît que la recherche d’employé peut aussi être délicate pour les entreprises. Le recrutement prend du temps et demande de l’argent, ce genre d’événement est donc apprécié par les chasseurs de têtes.