Une chauffeuse d’autobus française «irréprochable dans son métier» serait prise dans un dédale administratif après avoir été confondue par erreur avec une mauvaise conductrice du même nom, lui coûtant son permis de conduire
et son emploi.
«Je suis victime d'une terrible injustice. À cause de ça, je ne peux plus travailler», a déploré la chauffeuse d’autobus de Toulouse en France, Kheira Belamri, à La Dépêche lundi.
C’est au mois de mai, au moment où la femme de 43 ans aurait postulé pour devenir chauffeur de véhicule de tourisme afin d’«arrondir ses fins de mois», qu’elle serait tombée des nues en découvrant qu’elle n’était plus titulaire d’un
permis de conduire, après avoir été apparemment «flashée» à répétition pour excès de vitesse sur la même route à Ariège, à environ une centaine de kilomètres au sud.
Les huit délits qui lui ont été attribués seraient survenus en février et en mai, entre minuit et 4h du matin. Or, à certaines de ses dates, la chauffeuse transportait alors des passagers à l'aéroport de Toulouse-Blagnac, aurait confirmé
son agence au média français.
«Oui, elle était bien sur le site avec nous. Cette femme est irréprochable dans son métier. Nous lui avons même écrit une lettre de recommandation parce qu'elle souhaite postuler dans une autre région», aurait précisé l’agence, selon
La Dépêche.
Sauf qu’après plusieurs mois, la bévue ne serait toujours pas réglée, même si selon la préfecture et les gendarmes, la femme serait bel et bien victime d’une erreur administrative, aurait indiqué la chauffeuse au média français.
«J'ai trouvé une femme qui porte le même prénom que moi et quasiment le même nom, à une lettre près. Et elle habite justement en Ariège. Est-elle l'auteure de ces infractions? Comment le prouver? Sans permis, je suis bloquée. Je
veux qu’on me rende mes points», a-t-elle martelé, selon La Dépêche.