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La Suisse se prépare à des suppressions d’emplois massives

浏览: 作者: 来源: 时间:2023-03-23 分类:新闻1
Le sauvetage express mais à contrecœur de Credit Suisse...

Le sauvetage express mais à contrecœur de Credit Suisse par UBS sous la pression du gouvernement et des autorités de régulation a provoqué une onde de choc dans le pays, où le secteur 

bancaire pèse d’un poids important.


« L’enjeu est colossal pour les 17 000 employé-e-s de CS en Suisse. Directement ou indirectement, ce sont des dizaines de milliers d’emplois qui sont potentiellement menacés », met en 

garde l’Union syndicale suisse (USS) mardi.


« De nombreux emplois sont menacés », a reconnu l’Association suisse des employés de banque (ASEB), avertissant que l’incertitude à laquelle sont actuellement confrontés les employés 

du Credit Suisse était « extrêmement stressante ».  



« Une tempête se prépare, mais personne ne sait si elle va les frapper », souligne l’Association.


UBS va payer une somme presque symbolique de 3 milliards de francs suisses (un peu plus de trois milliards d’euros) en actions pour avoir accepté de reprendre une banque au bord de 

l’effondrement.


Pour mieux faire avaler la pilule, l’État fédéral offre une garantie de 9 milliards de francs en cas de mauvaise surprise et la banque centrale met à disposition jusqu’à 100 milliards si nécessaire.


Mais ce sont les redondances des deux plus grandes banques en Suisse et ailleurs qui inquiètent les employés.


Les deux géants comptent actuellement environ 120 000 collaborateurs dans le monde, dont quelque 37 000 en Suisse.  


Mais une fois la mégafusion consommée, il ne fait aucun doute que bon nombre de ces emplois deviendront superflus.


12 000 emplois supprimés

Les deux enseignes – les voiles pour Credit Suisse et les trois clés pour UBS – sont présentes dans bon nombre de villes en Suisse, souvent côte à côte et avec une offre très similaire.  


Les redondances sont donc nombreuses et le groupe de réflexion BAK Economics a averti dès lundi que pas moins de 12 000 employés basés en Suisse dans les deux banques pourraient voir 

leur emploi disparaître.  


Les experts semblaient convenir que les emplois les plus à risque se trouvaient parmi le personnel du Credit Suisse, et en particulier les quelque 17 000 personnes travaillant en Suisse ainsi 

qu’un nombre similaire d’employés de son unité de banque d’investissement.  


C'est par elle qu'une bonne partie des scandales qui ont miné la crédibilité de Credit Suisse sont arrivés et UBS a prévenu que cette branche d’activité allait être nettement réduite.  


Les salariés d’UBS ne sont pas pour autant à l’abri.


Si deux emplois sont redondants, il n’est pas certain que ce sera toujours l’employé d’UBS qui restera.


« On risque de se retrouver sur le marché avec beaucoup de gens qui ont des compétences financières, mais plus de travail », a prévenu Stephane Garelli, professeur au International Institute for

 Management Development sur les ondes de la radio publique RTS.


La fondation Ethos, qui représente les fonds de pension en Suisse et détient des participations dans les deux banques, a pressé les autorités suisses et UBS de céder les activités nationales du 

Credit Suisse, considérées comme saines.